Sur ce sujet, la Grande Loge de France a été auditionnée par des Commissions spéciales à l’Assemblée nationale et du Sénat. Le Grand Maitre de la Grande Loge de France a souhaité que le problème délicat de la fin de vie soit étudié par l’ensemble des frères de l’Obédience.
Si elles le souhaitaient, les loges se sont emparées du sujet dans la forme et une méthode qui leurs convenaient, pour répondre aux trois questions posées :
Peut-on disposer de sa propre vie sans aucune limite et y mettre fin volontairement selon les moyens dont on décide ? Et dans l’affirmative, dans quels cas et conditions?
Peut-on mettre fin à la vie d’une tierce personne en décidant la suspension d’un traitement voire en mettant fin à ses jours de façon médicamenteuse? Et dans l’affirmative, dans quels cas et conditions?
Au regard de ces questions et des réponses qu’elles suscitent, la législation actuelle devrait-elle évoluer? Et dans l’affirmative, dans quels cas et conditions?
Après plusieurs mois de réunions au sein de près de la moitié des loges de la Grande Loge de France, une équipe pluridisciplinaire a été constituée pour faire la synthèse de leurs travaux.
Cette équipe à rendu une synthèse qui prend en compte toutes les opinions des frères. Elle fera l’objet d’un «Livre blanc» qui sera adressé au Président de la République, aux Ministres ainsi qu’aux Députés et Sénateurs.
Cette synthèse est en totale adéquation avec le sens de la démarche humaniste des frères de la Grande Loge de France qui répondent au sujet en se plaçant sur un plan éthique et moral, en proposant des recommandations.
Elle insiste sur la nécessité d’appliquer les lois en cours, de l’importance de directives anticipées écrites par des êtres humains libres, conscients, éclairés. Elle indique qu’il s’agit de réfléchir, non pas sur un droit à mourir, mais bien sur la liberté de choisir de bien mourir.
Avec Thierry Zaveroni, Grand Maitre de la Grande loge de France
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